施工実績
Notre jeune et brillante trompettiste de classique ainsi que jazz vient pour la premiere fois a Geneve presenter un programme metisse.
2022.09.28Rencontre
«A vol d’oiseau». C’est le titre de pallier concert de saison de l’OCG. Cela aura rarement si bien convenu. Car Lucienne Renaudin Vary evolue en airs. D’abord, grace a sa trompette aerienne et lumineuse, qui «lui donne des ailes». Puis a son temperament libre et leger, qu’une incroyable energie pousse a aller toujours plus haut. Notre jeune soliste vient donner votre concert traditionnelle et jazz votre jeudi au BFM. Elle vole au-dessus des contraintes stylistiques et du poids des traditions musicales.
A 22 printemps, trois ans apres une Victoire d’une musique remarquee dans la categorie Revelation soliste instrumental, la native de Loire-Atlantique est devenue une nouvelle star d’une trompette. Quand on ne va moyennement parler d’enfant prodige Afin de une musicienne ayant decouvert son instrument a 9 ans, la rapidite de le succes est fulgurante. A quoi est due votre ascension vers le ciel musical? «son foudre et beaucoup de travail», avoue la jolie souffleuse.
Tout a debute de facon limite inattendue. «J’avais commence le piano et le solfege, comme nombre d’enfants. J’etais plutot nulle au clavier. Lorsque j’ai entendu et essaye la trompette lors d’un cours d’initiation, j’en suis immediatement tombee amoureuse. Cela s’est passe quelque chose de puissant et d’immediat qui possi?de tout de suite beaucoup fonctionne», raconte la lutine a toutes les grands yeux gris-vert.
Bonheur, ravissement et joie
Menue, le sourire ouvert, Lucienne Renaudin Vary n’est jamais une stakhanoviste de l’effort. Notre tenacite lui est naturelle. «Quand j’entends penser que j’ai du sacrifier ma jeunesse pour mon instrument, ca me depasse. Notre trompette i mon sens, c’est du bonheur, du bonheur ainsi que le bonheur.» Naturellement Il existe des revers, comme concernant bien: «la solitude des hotels, la redescente apres l’ivresse en scene, la fatigue et le stress des agendas trop remplis, apres l’angoisse du vide pendant le covid.» Mais le desir de jouer ne l’a jamais quittee. Enfant, i§a a meme du se contraindre a freiner ses elans Afin de se preserver. «A 11 ans, je travaillais six heures par jour outre l’ecole. J’ai du savoir a gerer ma passion Afin de eviter le surmenage ou 1 claquage des levres.»
Grace a ses parents, qui la soutiennent et veillent a son equilibre, Lucienne progresse vite, ainsi, sans barre. «J’ai passe mon bac, puis un master. Je un suis aujourd’hui tres reconnaissante de m’avoir empeche d’arreter les etudes. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans une vie.» Malgre sa jeunesse, Myrtille – c’est son deuxieme prenom, qui lui va si bien… – sait de quoi elle parle. Victime on voit trois ans d’un grave accident via l’autoroute, avec sa mere et ses deux jeunes freres, alors que le pere a surpris la scene dans le retroviseur, elle a vecu une periode tres complexe et douloureuse. Tous paraissent sains et saufs. Neanmoins, l’evenement a marque la famille. «Nous sommes tres unis depuis toujours, mais votre accident nous a i nouveau plus soudes.»
Aujourd’hui acclamee, la musicienne fera figure d’embleme. Ces dames trompettistes seront rares. Particulierement en soliste. «Faire part d’un orchestre ne m’a jamais attiree. J’aime la scene, la lumiere, l’ivresse du contact public. J’ai fait sept annees de danse, que j’adorais. Je ne vivais que concernant le moment du gala final, avec les costumes et le maquillage. Mais j’ai du choisir et je ne le regrette jamais. J’ai conserve une telle excitation du plateau. Avant de monter sur les planches je n’ai jamais peur. J’suis agitee par une grande impatience, avec une montee d’adrenaline positive.»
Pieds nus
Notre soliste joue souvent pieds nus sur scene. Une posture? «Je suis i chaque fois comme ca i la maison. En enregistrant le premier de les trois disques (The voice of the trumpet), je me suis mise a l’aise sans chaussures. Le resultat fut si positif que j’ai eu envie de faire ca tout moyen. Je me sens plus en contact au milieu des vibrations, le sol, l’equilibre. Evidemment dans une eglise en hiver, je mets des chaussures. Cela depend de la https://datingmentor.org/fr/afrointroductions-review/ situation. Mais je reste pieds nus 90% du temps.»
Jeune cousine dans un milieu d’hommes: la problematique ne l’atteint moyennement. «A mon epoque (on sourit…), il y avait i nouveau peu de meufs. On croyait que l’instrument demandait une force et du souffle. Neanmoins, bien n’est qu’une question de gestion des energies et de la respiration, qui n’a rien a voir avec la masculinite.» C’est plutot l’image militaire, des harmonies et des fanfares, qui possi?de donne votre reputation aux cuivres. Rassurez-vous, ce qui change.
«Personnellement, j’etais fascinee par Alison Balsom. Elle est le modele. Petite, je voulais etre comme celle-ci, si belle et geniale pour moi. Au moment oi? des professeurs m’ecrivent en me disant que j’ai inspire des fillettes a jouer d’une trompette, c’est le plus beau cadeau que je puisse imaginer.»
La liberte et J’ai rigueur
Libre, l’interprete evolue entre simple et jazz sans limites de genre. «J’ai toujours appris et pratique les deux styles ensemble. Pour moi, il n’y a aucune difference, bien reste musique. Et la complementarite des deux disciplines est tres enrichissante. Elle donne une liberte a toutes les regles classiques et une certaine rigueur a l’improvisation jazz.»
On peut le constater en concert ce mardi, avec une deuxieme partie en quartet jazz, et une toute premiere devolue au Concerto Afin de trompette de Haydn. Un des hits du repertoire plutot restreint d’une trompette simple. Et cela a pousse Lucienne Renaudin Vary a vouloir en elargir l’horizon.
«A vol d’oiseau», BFM, Geneve, mardi 5 octobre a 19h20.